La charte des Bâtiments Verts

✔ ​On réalise préalablement une conception bioclimatique aboutie. En rénovation on tente
de l’améliorer selon le budget et les interventions qui peuvent être faites.

✔ ​On utilise presque exclusivement des matériaux bio-sourcés et géo-sourcés. (exemple : Le chanvre, le bois, le liège, l’argile crue…)

✔ ​Ce sont pour la plupart des matériaux du territoire ou proche pour l’ensemble des matériaux volumineux, sols, murs, toitures, bois…

✔ ​Ce sont en général des matériaux bas carbone, utile pour lutter contre le dérèglement climatique.

✔ ​La climatisation naturelle contre les canicules est apportée par l’enveloppe du bâtiment permettant, d’atténuer d’au moins dix degrés la température extérieure (ex : 35° extérieur pour 25° intérieur, avec les volets ouverts) En rénovation l’atténuation de la chaleur contre les canicules doit être nette avec une partie des volets ouverts.

✔ ​Le chauffage naturel est réalisé par l’enveloppe du bâtiment et les apports internes. Pas besoin d’installation de chauffage dans le neuf, mais éventuellement un petit appoint (résultat inférieur au standard de la maison passive pour le neuf).

✔ ​En neuf on utilise des murs à isolation répartie, seul système garantissant les capacités thermiques complète du bâtiment. La résistance thermique ne faisant pas la moitié du chemin nécessaire à une vraie qualité thermique et complète.

✔ ​Les bâtiments verts ont beaucoup d’inertie, permettant de stocker la chaleur l’hiver et la
fraicheur l’été.

✔ ​En rénovation on utilise des isolants intérieurs à inertie (ex : liant + chènevotte…)

✔ ​On réalise une ventilation ou une aération adaptée au bâtiment en évitant les tuyaux, les difficultés et les coûts d’entretien, les pollutions de nombreux systèmes traditionnels.

✔ ​Les parois doivent être perméantes et évacuer l’humidité naturellement sans ventilation.

✔ ​L’humidité relative HR doit être naturellement située entre 40 et 60 % idéal pour l’être humain pour sa santé et son immunité.

✔ ​On y met en œuvre des finitions écologiques en évitant les produits pétrochimiques et autres polluants (à la combustion par exemple).

✔ ​On se préoccupe et on agit contre toutes sortes de pollutions qui pourraient être induites par le mode constructif ou le lieu: entre autres, les microparticules, les solvants, les gaz
radioactif comme radon présent sur une partie du territoire…

✔ ​On prévoit dans la conception toute adaptation future à des systèmes écologiques. (recyclage de l’eau de pluie, panneaux solaires….)

✔ ​On fait attention au moindre détail constructif qui pourrait créer des désordres divers, des ponts thermiques, des pénétrations d’insectes xylophages ou petits rongeurs, etc.

✔ ​Enfin, un bâtiment vert est économique à sa création et sur toute sa durée de vie.